Le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (Teachers) entend profiter de l’essor de la production d’énergie par les éoliennes en mer.

Le fonds de pension va ainsi miser un millard de dollars US dans une nouvelle entreprise d’éoliennes en mer, lancée par la firme australienne Macquarie. Cette nouvelle entreprise vise à implanter des éoliennes en mer dans le monde entier, précise Reuters.

L’investissement d’un milliard de dollars US du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario financera le développement de 14 parcs éoliens en mer, en Corée du Sud, à Taïwan, au Japon, en Irlande et en Grande-Bretagne. Ces parcs fourniront une capacité de production de 9 gigawatts.

Les fonds de pension achètent souvent des participations dans des projets de production d’énergie renouvelable, motivés par les rendements prévisibles à long terme. Mais il est plus rare qu’ils prennent le risque d’investir dans des projets qui n’ont pas encore été construits, ou même qui n’ont pas encore obtenu de débouchés pour leur production d’électricité.

Teachers entend cependant profiter de cet investissement à long terme pour miser sur des projets prometteurs, en écartant toute concurrence. C’est que l’appétit des gouvernements pour diminuer leurs émissions de carbone suscitent des opportunités de développement. Des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni comptent beaucoup sur de tels équipements dans leurs plans de réduction des émissions de carbone.

Mais ces projets suscitent également l’intérêt des investisseurs institutionnels, qui sont désormais en compétition pour investir dans les parcs éoliens en mer. Les transactions de parcs en production donnent lieu à de gros bénéfices. Il peut donc être plus avantageux d’investir dans des projets non encore développés, pour accéder à ces opportunités à moindre coût.