
Aux États-Unis, le taux moyen de cotisation des participants aux régimes d’épargne-retraite a égalé un sommet historique à 7,4 % en 2024.
Si on prend en compte les contributions versées par les employeurs, le taux global moyen d’épargne des participants s’est maintenu à 11,7 %, égalant le record atteint en 2023, selon des données publiées par la firme Vanguard.
On pourrait s’arrêter à l’hypothèse que la volatilité des marchés financiers et les très bonnes performances des marchés d’actions américains en 2024 ont encouragé l’épargne.
Vanguard observe que ce sont des ajustements à la conception des régimes de retraite qui sont le moteur de la croissance de l’épargne.
D’abord, l’inscription automatique au régime est devenu la norme. En 2023, c’est bien plus que la moitié des régimes (59 %) qui proposaient une inscription automatique. Parmi ces régimes, 60 % inscrivaient automatiquement les employés à un taux de cotisation d’au moins 4 %, ce qui est en soi un taux élevé aux États-Unis.
Dix ans plus tôt, ce sont seulement 35 % des régimes qui imposaient un taux de 4 % ou plus à l’inscription.
De plus, les régimes de retraite ont facilité l’accès au conseil financier. À présent, plus de trois participants sur quatre peuvent accéder à de tels services. L’année 2023 a établi un record pour le nombre de participants qui se sont inscrits pour en bénéficier.
Enfin, les employeurs tendent à faciliter l’investissement à long terme. Les deux tiers (64 %) de l’ensemble des cotisations de 2023 ont été investies dans des fonds à date cible. Ce choix est souvent paramétré par défaut par les employeurs.