Les travailleurs canadiens doivent s’attendre à des augmentations salariales plus modestes l’an prochain. Plus des deux tiers des organisations canadiennes indiquent que celles-ci seront inférieures à celles octroyées en 2025, selon un sondage de Gallagher.

Les employés non syndiqués canadiens peuvent s’attendre à une augmentation salariale moyenne de 3,1 % en 2026, en baisse par rapport aux 3,5 % de 2025 et aux 3,8 % de 2024, mais davantage conforme aux données historiques, qui sont autour de 3 %. Les augmentations prévues sont toutefois légèrement supérieures au Québec, à 3,2 % en 2026. Il s’agit des prévisions de hausses salariales les plus élevées au pays.

Les secteurs les plus généreux sont les services juridiques (3,7 %), immobiliers (3,5 %) et professionnels (3,4 %), tandis que les secteurs les plus modestes sont les services d’enseignement (2,9 %), les municipalités (2,9 %) et les fondations (2,7 %).

La capacité financière des organisations, le positionnement par rapport au marché et le coût de la vie sont les trois principaux facteurs ayant un impact à la baisse sur les budgets d’augmentations salariales. Compte tenu de la réduction des postes vacants, les défis liés à l’attraction et à la rétention continuent de diminuer cette année (62 % en 2024, 54 % en 2025 et 50 % en 2026).

Lorsque l’on considère uniquement les budgets d’indexation de la structure salariale, la hausse moyenne prévue en 2026 est de 2,7 %, excluant les gels. Toutefois, 20 % des organisations prévoient de ne pas indexer leur structure en 2026, alors que 8 % prévoient de geler les salaires. Selon Gallagher, cela pourrait signifier que les organisations ressentent moins de pression du point de vue de la rémunération pour attirer et retenir les employés, ou qu’elles considèrent que leur structure est suffisamment compétitive.

Par ailleurs, 32 % des organisations disposent d’un budget supplémentaire distinct dédié à la gestion des cas particuliers, tels que les employés à haut potentiel ou à carrière accélérée. Les primes de signature ou d’embauche et les salaires hors échelles sont également toujours présents dans 30 % des organisations.

Pour se différencier et demeurer attractifs aux yeux des travailleurs, 30 % des organisations mentionnent l’importance des programmes non monétaires. Ceux-ci incluent notamment la formation, le mentorat, le mentorat, les projets spéciaux et les programmes de gestion de carrière. Ces programmes sont cependant moins utilisés qu’en 2024 et 2025.