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Le télétravail ne peut plus être remis en question, selon une grande proportion des cadres français.

Le retour en arrière paraît désormais impossible. Un cadre sur deux 45 % affirme qu’il démissionnerait si l’accès au télétravail lui était supprimé, selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) menée auprès d’un échantillon de 1 000 cadres en novembre 2023 et janvier 2024 et auprès de 2 000 cadres en décembre 2023.

Et ils sont encore plus nombreux (69 %) à dire qu’ils seraient mécontents en cas de réduction du télétravail. Et quatre cadres sur cinq (82 %) seraient mécontents en cas de suppression totale de ce mode de travail, rapportent Les Échos.

Présentement, les deux tiers des cadres français télétravaillent au moins un jour par semaine. Un cadre sur quatre travaille plus de deux jours par semaine, alors que cette pratique était marginale avant la pandémie.

Cela explique qu’à présent, un cadre sur deux (51 %) voit le télétravail comme un acquis, n’envisageant pas de rejoindre une entreprise qui ne le permette pas.

Les cadres français voient tout de même des points à améliorer dans la pratique du télétravail. C’est que le travail à distance permet une intégration moins facile des nouveaux salariés dans l’équipe (48 %), le brouillage de la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle (40 %), et la crainte de manquer des communications importantes (39 %).