La deuxième présidence de Donald Trump commence avec l’interdiction du travail à distance pour les employés fédéraux. 

Tout juste investi président des États-Unis,  Donald Trump a signé un décret mettant fin au travail à distance pour tous les employés fédéraux, leur ordonnant de retourner au bureau à temps plein.

Le décret est cité par NPR: « Les chefs de tous les départements et agences de la branche exécutive du gouvernement doivent, dès que possible, prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux accords de travail à distance et exiger des employés qu’ils retournent au travail en personne à leurs postes de travail respectifs à temps plein, sauf si les chefs de département et d’agence accordent des dérogations qu’ils jugent nécessaires. Ce mémorandum doit être mis en œuvre conformément à la loi applicable. »

Donald Trump a toujours exprimé son opposition au télétravail. Le mois dernier, il avait annoncé qu’il interdirait le télétravail dès son entrée en fonction. Le 47e président des États-Unis avait prévenu que ceux qui refuseraient de revenir au bureau seraient licenciés.

Un rapport du sénateur républicain de l’Iowa, Joni Ernst, affirmait en fin d’année que les Américains étaient pénalisés dans leur vie par les retards de services, les rendez-vous annulés, les appels téléphoniques et les courriels sans réponse.

On estime qu’environ 10 % des employés fédéraux bénéficient d’accord de télétravail qui leur permettent de travailler entièrement à distance sur une base régulière. À l’inverse, 54 % des travailleurs du gouvernement travaillent entièrement en présentiel.

Quant aux employés fédéraux qui travaillent partiellement à distance, ils passent un peu plus de 60 % de leur temps de travail au bureau, selon un rapport du Bureau fédéral de la gestion du personnel.

Des batailles juridiques pourraient débuter puisque des accords de travail flexible sont intégrés dans les conventions collectives de plusieurs organismes fédéraux.