Au printemps, les entreprises américaines ont assisté à un pic de démissions, motivées par la confiance dans le marché du travail et la perspective de hausses de salaires.

En trois mois, les entreprises américaine sont vécu une véritable hémorragie de main d’oeuvre. pas moins de 11 millions de travailleurs ont démissionné de leur emploi. Ils étaient même quatre millions uniquement en avril: c’est 3% de tous les salariés américains, relève Le Monde.

Ce nombre record va à l’encontre de tout ce qu’on a l’habitude de vivre en temps de récession. Habituellement, les travailleurs privilégient le maintien dans leur emploi actuel.

Mais cette fois, les salariés américains semblent anticiper une embellie du marché du travail. Ils sont confiants dans leur capacité, non seulement à trouver un autre emploi, mais surtout à trouver un emploi mieux rémunéré.

Les travailleurs paraissent se placer en meilleure position pour négocier avec les employeurs. Ce sentiment est renforcé par la récente déclaration de Joe Biden, le président des États-Unis, qui suggérait aux chefs d’entreprise de mieux payer leurs employés si ils veulent les garder.

Cette tendance pourrait se traduire par un renforcement de la poussée inflationniste aux États-Unis. Cela irait à l’encontre des prévisions de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui dit s’attendre à un sursaut temporaire de l’inflation.