Afin de pourvoir leurs postes vacants, les employeurs canadiens offrent plus d’avantages sociaux non traditionnels, dont des horaires flexibles, selon un nouveau sondage de ManpowerGroup.

Les deux tiers (68 %) des participants affirment investir dans les plateformes d’apprentissage et des outils de développement afin d’élargir le bassin de talents, alors que deux sur cinq modifient leurs exigences en matière d’éducation ou d’expérience professionnelle.

Quelque 56 % prennent en considération d’autres groupes d’employés dont des retraités, les parents qui réintègrent le marché du travail et les postes à temps partiel.

Toujours selon le sondage, 41 % des employeurs déclarent offrir des avantages additionnels, 39 % utilisent des travailleurs à contrat et à la pige et 28 % adoptent des horaires flexibles et le télétravail.

Si les chercheurs d’emploi n’ont pas les compétences nécessaires, il faut adopter une approche différente, déclare Darlene Minatel, directrice nationale à ManpowerGroup Canada. « Il faut surtout favoriser l’acquisition de compétences grâce à des programmes de formation, afin d’avoir une main-d’œuvre dont les habilités correspondent aux besoins des entreprises pour réussir. »

Parmi les raisons derrière les difficultés de pourvoir les postes vacants, 26 % des employeurs ont cité le manque de candidats et 29 % le manque d’expérience. Dans 12 % des cas, les candidats avaient des attentes salariales trop élevées.

Deux mille employeurs ont participé au sondage de ManpowerGroup.