Le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier(SCEP-FTQ)dénonce vivement la décision des dirigeants d’Expertech de fermer l’entreprise au profit d’autres sous-traitants. Michel Ouimet, vice-président, région Québec, du SCEP, qui représente les 600 techniciens et techniciennes et employées de bureau syndiqués chez Expertech au Québec, a qualifié d’inacceptable la décision prise.
Cette décision d’Expertech intervient alors que les parties sont en négociation depuis novembre dernier et que l’employeur exigeait des concessions majeures des travailleurs. En fait, les membres du SCEP ont rejeté par deux fois les offres de l’employeur, et ce, malgré une diminution des concessions demandées par Expertech.
La dernière offre patronale a ainsi été rejetée par 65 % des membres. Au nombre des concessions demandées mentionnons : une réduction globale des salaires, une augmentation des heures de travail, des compressions majeures dans le régime d’avantages sociaux dont le paiement en partie par les employés, la mise à pied de près de 400 travailleurs et travailleuses, l’élimination des primes, la création de nouvelles classifications d’emploi pour les employés, la modification du régime de retraite, les congés de maladie, le temps supplémentaires, etc.
Bell Canada est le principal actionnaire d’Expertech avec des parts de 75 %, alors que la firme SNC Lavalin détient, quant à elle, 25 %.