L’investissement en agriculture a beau gagner en popularité, cette porte n’est pas encore grande ouverte aux investisseurs individuels, rapportent nos collègues du magazine Conseiller.

Il s’agit encore d’une affaire d’institutionnels, qui s’y aventurent à pas feutrés, contraintes réglementaires et acceptation sociale obligent.

L’attrait des terres agricoles pour les investisseurs est indéniable. Entrant dans la catégorie des placements non traditionnels, elles apportent diversification et stabilité aux portefeuilles.

« ­Nous parlons de rendements peu volatils, peu corrélés à ceux des obligations et des actions. Les terres agricoles offrent une protection contre l’inflation et de meilleures relations ­risque-rendement, même lorsque comparées à l’immobilier », énumère ­René ­Julien, directeur des investissements à ­Blue ­Bridge, un multi-family office indépendant.

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Pour les caisses de retraite et les assureurs vie, cette catégorie d’actif permet d’harmoniser leurs revenus avec l’échéance de leur passif à long terme, c’­est-à-dire le moment où ils doivent verser des prestations, en plus de fournir une protection du capital intéressante.

Ce secteur d’investissement couvre les différentes cultures, mais également l’élevage animal et l’exploitation de terres à bois. Le rendement provient des revenus tirés de la location ou de l’exploitation de ces terres, ainsi que de l’appréciation de la valeur des terrains.

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