La Caisse de dépôt et placement du Québec a affiché un rendement moyen pondéré des fonds des déposants de 14,6 % en 2006, représentant des revenus de placement nets de 17,8 milliards de dollars.

Ce rendement place donc la Caisse dans le premier quartile des grandes caisses de retraite canadiennes pour une troisième année consécutive. En 2006, la valeur ajoutée de la gestion active des placements de la Caisse a atteint 2 milliards de dollars, un sommet historique.

Les rendements individuels des principaux déposants varient de 12,5 % à 16,3 %. Cette fourchette de rendements illustre les besoins diversifiés des déposants qui disposent chacun d’une politique de placement dédiée à ses objectifs. Par exemple, la proportion des obligations en portefeuille varie grandement d’un déposant à l’autre.

En 2006, 2005 et 2004, le rendement a été de 14,6 %, 14,7 % et 12,2 % respectivement. Exprimé sur une période de trois ans, ce rendement est de 13,8 %, une performance que n’ont atteint que 5 % des grandes caisses de retraite canadiennes selon l’enquête RBC Dexia Services aux investisseurs.

« Ces excellents résultats sont le fruit de l’effort collectif soutenu de tous nos employés, de l’équipe de direction, des membres du conseil d’administration et des déposants », a souligné le président et chef de la direction de la Caisse, M. Henri-Paul Rousseau.

Une valeur ajoutée de 2 milliards de dollars
En 2006, par la gestion active de chacun de ses 18 portefeuilles spécialisés, la Caisse a produit une valeur ajoutée par rapport aux indices de marché de deux milliards de dollars. On mesure la valeur ajoutée par l’écart entre le rendement atteint par la Caisse de 14,6 % et celui des indices de marché qui s’établit à 12,7 %.

« En 2006, la valeur ajoutée était de 1,9 %, grâce surtout aux résultats exceptionnels du portefeuille Actions canadiennes, du portefeuille Placements privés, des activités de répartition de l’actif et du portefeuille Immeubles, a souligné le président et chef de la direction. En clair, sans la valeur ajoutée des équipes de la Caisse, le rendement 2006 n’aurait pas atteint un niveau de premier quartile. »

« En 2006, chacun des secteurs d’investissement de la Caisse a contribué de façon positive à la valeur ajoutée et tous les déposants ayant un portefeuille diversifié ont bénéficié d’une valeur ajoutée positive », a indiqué Henri-Paul Rousseau.