La pandémie a figé un grand nombre de carrières professionnelles. Non seulement les travailleurs font face au risque sanitaire et au stress financier liés à la COVID-19, mais la pandémie les empêchent de faire évoluer leur carrière comme ils le souhaiteraient.

Un travailleur sur quatre (27 %) affirme que sa carrière est en pause depuis le début de la pandémie. Et ils sont même une majorité à penser ainsi parmi les 18-24 ans (55 %).

Ces travailleurs observent des blocages sur plusieurs éléments de leur vie professionnelle. C’est avant tout la progression de leur salaire et leur avancement professionnel qui sont freinés (62 %). Mais ils constatent aussi une stagnation du perfectionnement de leurs compétences et de leur capacité à développer leur réseau professionnel (42 %).

Ce constat est partagé par les gestionnaires principaux. Ils admettent avoir reporté la promotion de leurs meilleurs performants en raison de la pandémie.

De ce fait, ces gestionnaires s’inquiètent des conséquences de ces reports sur la fidélisation de leur personnel. Et ils ont raison: un travailleur sur quatre (28 %) a changé de perspective à cause de la pandémie, et veut désormais occuper un emploi plus significatif ou plus satisfaisant.

« En plus de modifier considérablement le spectre de l’embauche pour les chercheurs d’emploi au Canada, la pandémie a également perturbé le cheminement de carrière des employés, commente David King, le président de district principal du Canada de Robert Half. Alors que nous nous tournons vers l’avenir et vers un marché du travail plus actif, il est temps pour les organisations de mettre en place des programmes conçus pour conserver les meilleurs talents. Cela inclut des initiatives spécifiques qui attireront les jeunes travailleurs et des possibilités pour tous les employés d’acquérir des compétences et de faire progresser leur carrière. »