La couleur de peau ou la race sont les premiers motifs de traitement injuste dans les milieux de travail au Canada, selon une étude de Statistique Canada.

Alors qu’un travailleur sur huit (12 %) dit avoir été victime d’un traitement injuste, de racisme ou de discrimination au travail, leur couleur de peau ou leur race a constitué le premier motif de ce traitement inéquitable, rapporte une étude de Statistique Canada, intitulée La participation à la société canadienne par le sport et le travail.

Parmi les personnes ayant déclaré avoir été victimes d’une certaine forme de traitement injuste au travail, la race ou la couleur de la peau (29 %) a été le motif le plus mentionné, suivi du sexe (27 %) et de l’âge (23 %).

Parmi les femmes, le premier motif de traitement injuste au travail était le sexe (37 %), suivi de la race ou de la couleur de la peau (25 %).

Parmi les hommes, la race ou la couleur de la peau (35 %) a été le principal motif invoqué, suivi de l’origine ethnique ou de la culture (27 %).

Alors que les groupes non racisés font moins l’objet de traitements injustes (10 %), les Noirs (26 %) et les Coréens (20 %) habitant au Canada étaient les plus susceptibles de déclarer avoir fait l’objet d’une forme de traitement injuste au travail.

Et quand ils font l’objet d’un traitement injuste dans le milieu de travail, la race ou la couleur de peau en a été la raison pour 78 % chez les Noirs et pour 28 % chez les Latino-Américains. L’origine ethnique ou la culture est un autre motif courant chez les Sud-Asiatiques (50 %) et chez les Arabes (48 %).