La proportion de postes en télétravail bien rémunérés a chuté en l’espace d’un an.

Les candidats à l’embauche doivent de plus en plus choisir entre obtenir le plus gros salaire ou rester à la maison, selon une étude de la firme Ladders menée aux États-Unis.

Les opportunités de travail à distance pour les salaires les plus élevés ont diminué chaque trimestre depuis le troisième trimestre 2022. Ainsi, la possibilité de travail à distance pour les offres d’emplois rémunérés à 200 000 $ et plus est passée de 37 % à seulement 12 % entre le troisième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2023.

Cette tendance est aussi vraie dans le secteur technologique que dans les secteurs non technologiques.

Le rapport met aussi en évidence une diminution des emplois hybrides, qui offrent une combinaison de travail à distance et en personne. Les annonces pour ces postes ont chuté, passant de 16 % à environ 3 % en l’espace d’un an.

Le réseau social LinkedIn a également constaté une diminution des offres d’emploi entièrement à distance, qui sont passées de 20 % en avril 2022 à 8 % en décembre 2023.

Outre la part importante donnée au travail en présence, les emplois les mieux rémunérés nécessitent également des diplômes d’études supérieures, rappelle le rapport de Ladders.