Google a beau avoir accepté le télétravail jusqu’en juillet 2021, non pas pour l’efficacité apportée par ce mode de travail, mais pour réduire le niveau d’incertitude chez ses travailleurs.

Une enquête menée au sein de Google a montré que 62 % de ses employés pensent qu’ils n’ont besoin d’être au bureau que certains jours pour bien faire leur travail. Et 20 % d’autres employés du géant du numérique disent ne pas avoir besoin du tout de devoir aller au bureau pour réaliser leur travail.

Cela fait donc quatre employés de Google sur cinq qui croient que leur travail peut se dérouler en partie à domicile. Cela n’empêche pas Sundar Pichi, le directeur général de Google, d’être d’un avis différent.

Le télétravail à 100% n’est pas l’avenir, affirme M.Pichai, cité par Business Insider.

Le dirigeant mise davantage sur le fait de travailler ensemble, d’être physiquement côte à côte, pour résoudre les problèmes et développer un sens de la communauté.

Pourtant, Google a été une des premières grandes entreprises à permettre à ses travailleurs de télétravailler jusqu’en juillet 2021.

Mais cette décision a été motivée par un argument simple: l’entreprise a voulu donner une certitude à ses employés, à un moment où l’incertitude régnait, explique Sundar Pichai. Google s’est en effet aperçu que les travailleurs faisaient tellement d’efforts pour planifier leur quotidien dans cette période difficile, que cela nuisait à leur productivité.

L’annonce de la possibilité de télétravailler jusqu’à l’été prochain a permis d’apporter une certitude aux travailleurs… même si leur directeur général ne partage pas la conviction que le télétravail peut être le mode de travail le plus efficace.