Les augmentations de salaire au Québec en 2013 seront inférieures que dans le reste du Canada selon le plus récent sondage sur la rémunération de Mercer.

Selon Mercer, l’augmentation moyenne du salaire de base prévue pour 2013 au Canada est de 3,2 % pour une seconde année consécutive. Cependant, au Québec, on prévoit des augmentations de 2,9 % pour l’année prochaine, tant dans la grande région de Montréal que le reste de la Belle Province.

Sans grande surprise, c’est dans l’Ouest canadien que les augmentations seront les plus importantes. Selon l’enquête, Calgary et l’Alberta dans son ensemble devront afficher des augmentations de 3,3 %.

Écarts sectoriels
C’est toutefois la comparaison sectorielle qui fait ressortir les écarts les plus prononcés. Les sociétés pétrolières et gazières prévoient une augmentation moyenne de 4,2 % pour 2013, tandis que dans les secteurs Haute technologie et télécommunications et Organismes sans but lucratif et du secteur public, on s’attend à des hausses respectives de 2,4 % et de 2,5 %, une fois les gels des salaires pris en compte.

« Dans le secteur de l’exploitation pétrolière et gazière, la concurrence pour les employés les plus talentueux est nettement plus vive que dans d’autres domaines d’activité, explique Frédéric Bessette, conseiller principal au sein du domaine Capital humain de Mercer. Malgré que le salaire de base demeure l’élément le plus important du contrat d’emploi, les entreprises continuent de mettre au point des programmes novateurs qui vont au-delà de la seule rémunération. »

Mercer affirme que les entreprises cherchent à trouver un juste milieu entre la nécessité de fidéliser leur personnel clé et leurs impératifs financiers. « Établir des écarts entre les augmentations de salaire en fonction du rendement est la norme et demeure un moyen efficace, pour l’employeur, de s’assurer qu’il verse sa rémunération de manière à récompenser adéquatement ses employés les plus productifs », ajoute M. Bessette.

L’Enquête 2012-2013 sur la planification de la rémunération au Canada renferme les données fournies par plus de 750 employeurs au Canada sur leurs pratiques de rémunération touchant plus de deux millions d’employés non syndiqués.

Les résultats sont ventilés entre cinq grandes catégories d’emplois : haute direction, cadres, professionnels (ventes et autres), soutien administratif/techniciens et corps de métiers/production/services.