Un peu fatigués d’être toujours à la maison, les travailleurs de bureau de l’île de Montréal ont hâte de retourner sur leur lieu de travail. Ils souhaitent néanmoins conserver la flexibilité du télétravail à temps partiel.

Un sondage mené par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain auprès de 1 779 employés et employeurs révèle que 53 % des travailleurs ont hâte de retourner au bureau, alors que 70 % se disent à l’aise de le faire. Les principales raisons qui motivent les employés à sortir de leur domicile sont l’envie de vivre des moments de socialisation (35 %), de participer à des périodes d’échanges collaboratifs (25 %) et d’avoir un accès plus direct aux collègues et aux supérieurs (15 %).

Pour encourager leurs employés à revenir sur le lieu de travail en grand nombre, les employeurs devront toutefois assurer une flexibilité de l’horaire (75 %), inclure des journées où toute l’équipe est présente (60 %) et rembourser en totalité ou en partie les titres de transport collectif (39 %).

Deux ou trois jours par semaine

Lorsqu’interrogés sur le retour au travail, les employés insistent tout particulièrement sur l’importance de la flexibilité et d’un retour graduel. En effet, 51 % des répondants préféreraient une présence sur leur lieu de travail deux ou trois jours par semaine, contre 20 % qui souhaiteraient y être quatre ou cinq jours. Pour 75 % des employés, la flexibilité de l’horaire sera un incitatif efficace de la part de leur employeur pour les motiver à revenir au bureau.

Les répondants mettent également l’accent sur l’importance de la sécurité dans leur milieu de travail. Ainsi, 61 % des travailleurs souhaitent que leur employeur dispose d’un plan de retour au travail solide et respectueux des directives sanitaires. À ce titre, 83 % des personnes sondées disent avoir confiance en leur employeur pour garantir un retour au travail sécuritaire, et 88 % des répondants ont confiance en la capacité de leur entreprise à retrouver son niveau d’activité prépandémie.

Cette confiance se reflète également envers les transports collectifs, puisque 63 % des répondants considèrent que les transports en commun (métro, autobus, train) seront sécuritaires au cours des prochains mois.