La plupart des dirigeants de grandes entreprises canadiennes prévoient le retour à temps plein au bureau d’ici trois ans… tandis que les PME voient plutôt les avantages de la flexibilité.
Plus de huit chefs de la direction canadiens sur dix (83 %) s’attendent à un retour à temps plein au bureau au cours des trois prochaines années, selon un sondage mené par la firme KPMG auprès de grandes sociétés.
C’est beaucoup plus que la proportion de patrons de grandes entreprises qui étaient du même avis il y a un an (55 %).
Et les chefs de ces grandes sociétés sont prêts à accélérer le mouvement de retour à temps plein au bureau. En effet, 90 % d’entre eux affirment qu’ils sont susceptibles de récompenser des effectifs qui font des efforts pour venir sur le lieu de travail en leur offrant de meilleures affectations, des augmentations ou des promotions.
Là aussi, il s’agit d’une tendance à la hausse, puisqu’ils étaient 77 % à se dire prêts à de tels efforts l’an dernier.
Mais les dirigeants de PME ne sont pas du même avis. Seuls 20 % d’entre eux anticipent un retour à temps plein au bureau d’ici trois ans. Or, eux aussi s’efforcent de ramener leurs effectifs sur le lieu de travail, puisque 85 % se disent prêts à offrir des incitatifs au retour.
D’ailleurs, les deux tiers des dirigeants de PME (65 %) s’attendent plutôt à composer avec une main d’œuvre hybride dans trois ans. Ils disent même reconnaître l’avantage potentiel d’une certaine flexibilité pour attirer et fidéliser les talents diversifiés dont ils ont besoin afin de favoriser la croissance et la productivité de leur organisation.