La pandémie de COVID-19 a obligé les entreprises à adopter de nouvelles stratégies de recrutement qui ont eu pour effet d’augmenter les « mauvaises » embauches, révèle un sondage de Robert Half Canada.

Plus de trois gestionnaires principaux sondés sur quatre (77 %) admettent avoir recruté le mauvais candidat pour un poste, et plus de la moitié (56 %) affirment que l’impact négatif est plus grave maintenant qu’il y a un an.

En ce qui concerne leur plus récente embauche regrettable, les gestionnaires principaux ont déclaré qu’il leur a fallu en moyenne 11 semaines pour laisser partir la personne après s’être rendu compte qu’elle ne cadrait pas avec les exigences du poste, et 5 semaines de plus pour pourvoir le poste de nouveau.

Une erreur de recrutement se traduit donc par un total de 16 semaines, ou 4 mois, de temps perdu. Les conséquences négatives ne se limitent pas au temps perdu : les personnes sondées notent également une baisse du moral et de la productivité du personnel ainsi qu’un stress accru pour les superviseurs.

« En raison de la pandémie, les entreprises de partout au pays ont été forcées d’apporter des changements rapides et importants à leurs pratiques de recrutement et d’intégration au cours de la dernière année, explique David King, président de district principal de Robert Half au Canada. Les erreurs sont plus susceptibles de se produire lorsque de nouvelles stratégies d’embauche sont adoptées rapidement. Et, malheureusement, une mauvaise embauche peut avoir des conséquences importantes pour toute une organisation. »