Les employés milléniaux arrivent plus souvent en retard au bureau que leurs collègues plus âgés, et certains d’entre eux ne manquent pas d’imagination pour se justifier.

Selon un sondage d’Accountemps mené auprès de 400 travailleurs de bureau et 270 directeurs financiers canadiens, seulement 28 % des travailleurs de 18 à 34 ans ne sont jamais en retard, comparativement à 45 % de leurs collègues de 35 à 54 ans et 55 % de ceux âgés de 55 ans et plus.

Tous âges confondus, 4 % des employés admettent arriver en retard tous les jours, et 56 % de façon occasionnelle. Par ailleurs, 33 % des répondants ont déclaré que leur productivité avait souffert parce qu’un collègue était arrivé en retard au travail.

Ce manque de ponctualité n’est pas sans agacer les directeurs financiers, qui sont 32 % à penser que les employés doivent toujours arriver à l’heure pour que les autres puissent compter sur eux durant les heures définies.

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La majorité des directeurs financiers (65 %) considèrent toutefois que les retards occasionnels ne sont pas un problème, tant qu’ils ne se transforment pas en retards récurrents. En revanche, seulement 2 % d’entre eux disent ne rien avoir contre les retards si la productivité n’en souffre pas.

Imagination fertile

Bien des patrons ont pu constater au fil des années que l’imagination des employés n’a pas de limite quand vient le temps de justifier un retard. Accountemps a recueilli auprès des employeurs sondés des excuses pour le moins insolites :

  • « Mon chien avait l’air anxieux. »
  • « Je sauvais un chat d’une maison en feu. »
  • « Je pensais démissionner. »
  • « Je croyais qu’on était samedi. »
  • « Quelqu’un a renversé du café sur moi et j’ai dû retourner à la maison pour me changer. »
  • « Quelqu’un a perdu ses eaux. »
  • « J’ai rêvé que j’étais licencié, et je me suis rendormi. »
  • « Mon chien a avalé mes clés de voiture. »

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