Les travailleurs expatriés estiment bénéficier de conditions légèrement inférieures que leurs collègues restés au pays d’origine, notamment en matière de santé et de bien-être familial.

Selon le sondage sur les mieux être de Cigna, intitulé Globally Mobile Individuals (en anglais), 38 % des sondés n’ont pas de prise en charge médicale offerte par leur employeur et 15 % n’ont aucune couverture santé.

Les employés à l’étranger croient également être désavantagés sur le plan du bien-être physique, social, familial et même financier.

Dans l’ensemble, l’indice du bien-être des travailleurs mobiles se situe à 61,5 %, inférieur de 1,8 point à celui de leurs homologues sédentaires, affirme-t-on dans un communiqué. En matière de bien-être familial, l’écart est de près de 10 points de pourcentage.

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Jason Sadler, président de Cigna International Markets, observe qu’il existe « un réel besoin » de mettre en place un suivi de la santé et du bien-être des salariés expatriés.

« L’étude démontre en effet que la bonne prise en charge des soins de santé est un facteur décisif lorsque l’on décide de s’expatrier, comment-t-il. L’obligation de diligence doit s’étendre hors du cadre de travail, lorsque les employés interagissent avec leur famille au sein de leur communauté locale. »

Les affectations à l’étranger comportent toutefois une bonne quantité d’éléments positifs, dont la possibilité d’avoir de meilleures perspectives financières, des horaires de travail convenables et une bonne atmosphère de travail.

Quant aux finances, par contre, seul un tiers des répondants considèrent leur situation financière satisfaisante.

Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 2 003 travailleurs dans 20 pays en Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et aux États-Unis. Les répondants étaient âgés de 25 à 59 ans et travaillaient dans des pays différents de ceux de leur lieu de naissance.

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