La pandémie de COVID-19 a amené beaucoup d’employés à remettre de l’ordre dans leurs priorités professionnelles et personnelles. Les employeurs devraient-ils eux aussi se remettre en question?

Selon un sondage de Robert Half, près de la moitié (47 %) des 500 employés de bureau canadiens interrogés déclarent « ne plus ressentir la même chose à l’égard du travail en raison de la pandémie ».

Plus précisément, 60 % se disent plus motivés à travailler au sein d’une organisation qui accorde de l’importance à son personnel lors des périodes imprévisibles, 43 % affirment qu’ils accorderont dorénavant la priorité à leur vie personnelle plutôt qu’à leur emploi, et 29 % soutiennent vouloir occuper un poste plus intéressant ou gratifiant.

« Après des mois de changement, les entreprises et les personnes évaluent leurs priorités et leurs objectifs pour l’avenir, explique David King, président de district principal de Robert Half pour le Canada. Alors que les professionnels réfléchissent à ce qui les motive, il est évident que beaucoup d’entre eux sont plus motivés à travailler au sein d’une entreprise dont la vision et les valeurs correspondent aux leurs. »

Pour éviter un exode de leurs employés actuels, et pour être en mesure d’en recruter de nouveaux, les entreprises doivent plus que jamais mettre en valeur leur mission et leur engagement à l’égard de la collectivité, tout en demeurant à l’écoute et souple face aux besoins des travailleurs, poursuit M. King.