La plupart des demandeurs d’emploi canadiens préfèrent obtenir un travail intéressant plutôt qu’un poste de haut niveau, indique une étude.

La grande majorité des demandeurs d’emploi canadiens visent à équilibrer leur vie professionnelle leur vie privée, plutôt qu’à se hisser au sommet de l’échelle sociale.

C’est ce que révèle un sondage d’Express Employment Professionals auprès de 500 demandeurs d’emploi canadiens, dans lequel 84 % des répondants définissent ainsi le succès professionnel.

Ils sont au moins aussi nombreux (85 %) à affirmer qu’il est plus important pour eux d’avoir un travail intéressant plutôt qu’un titre de haut niveau.

Les trois quarts des baby-boomers (75 %) disent ne pas être intéressés à gravir les échelons de l’organisation. C’est plus que les employés de la génération X (66 %) et de la génération Z (57 %).

Les décideurs en matière de recrutement partagent partiellement ces opinions. Eux aussi (87 %) considèrent qu’il est plus important pour les travailleurs d’avoir un emploi intéressant plutôt qu’un titre de haut niveau.

Cependant, quand ils décrivent les travailleurs qui ne souhaitent pas gravir les échelons de l’organisation, certains de ces décideurs parlent de manque de motivation (31 %), et de manque d’engagement (27 %). Un décideur sur deux (51 %) considère même que ces employés ont moins de potentiel à long terme dans l’organisation.

« Les ambitions varient d’une personne à l’autre, mais une chose que tous les employés devraient avoir en commun est de trouver des possibilités de formation continue afin d’exceller dans leurs tâches et de toujours chercher à s’améliorer. Les entreprises seraient également prudentes de découvrir comment les membres de l’équipe définissent individuellement leur objectif afin d’éviter de confondre satisfaction et complaisance », commente Bill Stoller, le PDG d’Express Employment International.