Changement climatique
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Une coalition de fonds de dotation et de régimes de retraite universitaires canadiens lance une initiative pour stimuler le combat contre le changement climatique.

L’initiative UNIE (Réseau universitaire pour l’engagement actionnarial) vise à faire collaborer la coalition de fonds de dotation et de régimes de retraite universitaires canadiens avec de telles entreprises, en s’appuyant sur SHARE, un organisme à but non lucratif dédié à la défense des droits des investisseurs.

La coalition regroupe l’Université de Montréal, l’Université Concordia, l’Université McGill, Carleton University, McMaster University, Mount Alison University, University of St. Michael’s College, University of Toronto Asset Management, University of Victoria, et York University.

Au nom des membres de la coalition, SHARE engagera une collaboration avec des sociétés ouvertes nord-américaines détenues dans des portefeuilles de dotation et de retraite universitaires, en vue de les intéresser aux risques associés aux changements climatiques, et d’accélérer leurs initiatives.

La coalition compte ainsi influencer la transition vers une économie sobre en carbone. « Les universités canadiennes ont un rôle unique à jouer – non seulement en tant que leaders d’opinion et centres de recherche, mais aussi en tant qu’investisseurs à long terme », explique Daren Smith, le président et directeur des placements à la University of Toronto Asset Management.

SHARE concentrera ses efforts sur des secteurs clés où la différence la plus significative peut être faite, soit la finance, le transport, la fabrication, l’énergie et les services publics. L’initiative UNIE vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à accélérer la transition vers une économie sobre en carbone.

« Ces universités font preuve de leadership dans la lutte contre la crise climatique, assure Kevin Thomas, le chef de la direction de SHARE. Agissant à titre d’investisseurs, les régimes de retraite et les fonds de dotation des universités canadiennes peuvent avoir une influence considérable sur le comportement des entreprises. Travailler ensemble, au sein d’un seul programme, amplifie la voix de chaque institution et permet d’utiliser leur pouvoir comme vecteur de changement. »