Les entreprises doivent redoubler d’efforts pour soutenir le mieux-être financier de leurs employés et davantage ces derniers à passer à l’action en matière d’épargne-retraite.

Selon l’enquête Dans la tête des employés de Mercer auprès de plus de 1 500 employés canadiens, sept répondants sur dix ont indiqué qu’ils auraient de la difficulté à absorber un choc financier, correspondant à trois mois de salaire, et la moitié (51 %) affirment être stressés par les questions financières.

Deux sur cinq (39 %) ont par ailleurs révélé que leurs versements mensuels sur des prêts étaient supérieurs à leur salaire net.

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Alors que 40 % des répondants font confiance à leur employeur en matière de renseignements financiers – contre 72 % à l’égard d’un conseiller en services financiers personnel – les employeurs devraient agir pour soutenir leurs employés qui en ont besoin, notamment les femmes et les personnes qui approchent de la retraite, affirme-t-on dans un communiqué.

Stéphanie Mariamo, conseillère principale du domaine Avoirs de Mercer, observe qu’il n’existe pas de programme universel. « Il est important d’adapter les programmes de mieux-être à la main-d’œuvre de chaque entreprise afin de favoriser la productivité et la mobilisation, sans oublier la santé globale de tous les employés. »

Dans le cas des femmes, par exemple, 43 % affirment avoir des connaissances suffisantes en finances, contre 58 % des hommes. De plus, 67 % des répondantes vivent du stress en raison de leur situation financière.

Pour mieux répondre à leur situation, on pourrait envisager d’offrir du counseling entre femmes ou organiser des ateliers de mieux-être financier animés par des conseillères qui ne sont pas au service de l’entreprise, suggère-t-on.

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