OMERS a annoncé un accroissement de l’actif net de ses placements, qui atteignait 53,3 milliards de dollars au 31 décembre 2010, comparativement à 47,8 milliards de dollars l’exercice précédent. Le taux de rendement total a donc atteint 12,01 % en 2010, comparativement à 10,6 % en 2009. L’accroissement de l’actif net des placements du régime se chiffre à 9,9 milliards de dollars pour les exercices 2009 et 2010 combinés.

Pour le président du conseil d’administration d’OMERS, John Sabo, les excellents résultats des placements d’OMERS en 2010 donne plus de crédibilité que jamais à la mission qu’elle s’est donnée d’accroître la richesse des participants du régime. « Notre performance, qui découle de la migration de nos placements vers des marchés privés de classe mondiale et du solide rendement des marchés en raison de la reprise financière mondiale, est le reflet du soin que nous apportons à prémunir du risque nos revenus en gérant la volatilité et en tenant compte du profil de nos obligations à long terme », a-t-il dit.

Depuis sept ans qu’OMERS a mis en oeuvre sa politique favorisant le placement de ses actifs dans des marchés privés, le régime a encaissé un rendement annualisé de 8,11 %, ce qui tient compte du rendement de -15,3 % obtenu en 2008.

À l’instar de nombreux autres régimes de retraite, OMERS continue de faire face à une rareté des capitaux découlant de la crise économique mondiale de 2008. Le sous-financement du régime a été de 4,5 milliards de dollars en 2010, comparativement à 1,5 milliard de dollars l’exercice précédent. Ces montants figurent dans les états financiers d’OMERS, qui seront disponibles au cours du premier trimestre de 2011.

Les hypothèses actuarielles indiquent qu’OMERS doit obtenir de ses investissements un rendement annuel de 6,5 % afin que ses actifs lui permettent de rencontrer de manière équilibrée ses obligations. Ce taux de rendement, de concert avec une augmentation temporaire des cotisations et une diminution temporaire des prestations, permettra au régime d’enregistrer un surplus dès 2025.

« Compte tenu de notre politique relative à la composition de l’actif et de notre dynamique stratégie de placement, nous croyons être en mesure de générer au cours des cinq prochains exercices un rendement annuel moyen allant de 7 à 11 %. Cela aurait pour effet de permettre au régime d’enregistrer un surplus dès 2015 ou 2020, soit de cinq à dix ans avant l’échéance prévue », a commenté le chef des finances d’OMERS, Patrick Crowley.