Les organisations devraient participer aux dépenses liées au retour au bureau, telles que le stationnement et l’habillement, indique un sondage mené auprès d’employés.

Le retour au bureau ne pose pas seulement des questions d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Les questions financières prennent une importance sensible, selon un sondage mené par Capterra.

Deux travailleurs sur trois (68 %) déclarent qu’ils chercheraient un nouvel emploi s’ils devaient dépenser davantage pour venir travailler qu’ils ne le jugent raisonnable. Ils sont presque aussi nombreux (64 %) à affirmer qu’ils demanderaient une augmentation à leur employeur s’ils devaient retourner au bureau à temps plein, rapporte HR Reporter.

Selon ces travailleurs, les employeurs devraient payer les dépenses de stationnement (71 %) et d’habillement (58 %), et dans une moindre mesure les péages routiers (36 %), les transports en commun (33 %), la nourriture (28 %) et le carburant (22 %).

Quand on ajoute la proportion de travailleurs qui considèrent que les employeurs devraient payer au moins une partie des dépenses, ce sont 88 % des employés qui demandent que l’employeur mette la main à la poche pour payer les frais de stationnement, 74 % pour l’habillement, 56 % pour les péages routiers, 59 % pour les transports en commun, 55 % pour la nourriture et 45 % pour le carburant.

Les Canadiens dépensent en moyenne 26 dollars par jour et 6 760 dollars par an pour se rendre au bureau à temps plein, selon un rapport publié par Hardbacon en 2022, alors que l’inflation a connu une accélération depuis.

Or, la grande majorité des travailleurs (80 %) affirment que leur salaire n’a pas suivi le rythme de l’inflation. Les employés qui travaillent en mode hybride ont été les plus touchés puisqu’ils font face à la fois aux coûts du travail au bureau et aux coûts du travail à distance. Et 61 % des répondants constatent que le coût associé à leur emploi actuel a augmenté au cours des 12 derniers mois.