<Nathalie Laporte est vice-présidente, développement, commercialisation et stratégie, assurance collective, Desjardins Assurances

Si elle est toujours aussi passionnée par les assurances collectives, Nathalie Laporte affirme que c’est en partie grâce à la grande diversité de son domaine. « On touche à beaucoup d’enjeux de société, on est en contact avec une foule d’intervenants et on cherche des solutions concrètes pour améliorer la gestion de la santé », affirme-t-elle. Chez Desjardins Assurances depuis maintenant 12 ans, elle n’hésite toutefois pas à dire que le milieu de l’assurance collective est beaucoup plus dynamique aujourd’hui qu’il ne l’était à l’époque. « Avant, les assureurs étaient essentiellement des payeurs de prestations. Maintenant, nous sommes des gestionnaires. Les clients sont beaucoup plus exigeants et l’on doit faire preuve de créativité pour les satisfaire », explique-t-elle.

Ce n’est donc pas par hasard que Mme Laporte accorde une place prioritaire à l’innovation dans ses activités quotidiennes. Elle affirme être particulièrement fière des stratégies de marketing relationnel qu’elle a développées avec son équipe, notamment une application mobile et une plateforme en ligne qui permettent aux employeurs et aux adhérents d’obtenir en quelques clics toute l’information dont ils ont besoin.

Une autre de ses grandes fiertés est d’avoir participé à introduire au Canada le prescripteur électronique, un outil qui informe le médecin quant au régime de son patient au moment de rédiger une ordonnance. « Ça améliore l’expérience de l’assuré et permet à l’employeur de mieux contrôler les coûts de son régime, dit Mme Laporte.

L’actuaire de formation est d’avis que les stratégies de commercialisation et de communication ont probablement connu la plus grande évolution au cours des dernières années. « Il faut implanter des outils pour communiquer avec les employeurs et les intervenants en santé, mais aussi les employés, qui sont plus ouverts qu’avant à l’idée de faire un bout de chemin [pour maintenir les couvertures] dans un contexte d’augmentation des coûts », indique Mme Laporte.

Selon elle, l’avenir de l’assurance collective va nécessairement passer par une personnalisation des régimes grâce à l’analyse de données. « On a beaucoup de données qui permettent d’établir précisément les caractéristiques de certains groupes et d’adapter davantage les solutions. Il faut penser à une toute nouvelle approche du service à la clientèle, surtout auprès des jeunes. Ça doit être aussi simple et rapide de faire affaire avec leur assureur qu’avec Amazon », soutient-elle.

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