
L’économie québécoise croîtra à un niveau inférieur à celui du Canada en 2012 en raison des faibles niveaux d’activité dans plusieurs secteurs.
Selon les prévisions des Services économiques RBC, la Belle Province devrait enregistrer une croissance de 1 % cette année, comparativement à la progression de 2,1 % du produit intérieur brut canadien.
Le Québec se situe néanmoins légèrement au-dessus de la performance économique de l’année dernière et affiche une hausse de son PIB de 0,4 %.
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef de la RBC, affirme que les baisses mensuelles du PIB entre mars et mai ont « déçu » et sont peut-être indicatrices d’une économie québécoise « en marche arrière ».
« Cependant, nous croyons que certains des facteurs nuisant à la croissance sont temporaires et que le rythme d’expansion s’accélèrera légèrement au cours de la prochaine année. »
Influence des manifestations étudiantes
La RBC souligne la volatilité des indicateurs économiques, notamment l’emploi, au cours de la dernière année.
Elle note également des facteurs, dont l’hiver doux, les manifestations étudiantes et l’incertitude quant à l’économie mondiale, qui ont « rendu l’état de l’économie de la province difficile à interpréter ».
Le ralentissement des secteurs public, de l’agriculture et des arts entre autres a continué de freiner la croissance.
Néanmoins, M. Wright signale que « la croissance au Québec demeurera difficile, notamment en raison des efforts, plus soutenus que jamais l’année prochaine, en vue de réduire le déficit budgétaire ».
RBC prévoit que la croissance du Québec devrait atteindre sa moyenne sur dix ans de 1,7 % d’ici 2013.