télétravail, stress

Au lieu de blâmer le télétravail, les employeurs devraient plutôt se pencher sur la piètre qualité de l’expérience numérique, selon un sondage britannique.

Si des gains de productivité peuvent être obtenus en matière de télétravail, ce n’est pas en contraignant les employés à revenir au bureau que les employeurs réussiront, pointe Workplace Insight.

Les employeurs ont une paranoïa de la productivité à l’égard des employés qui travaillent en dehors du bureau, considère un travailleur britannique sur deux (50 %), selon un sondage mené par Scalable Software auprès de 2 000 employés exerçant un métier intellectuel.

Or, cette crainte des employeurs se heurte au fait que le tiers des employés (35 %) n’apprécie pas de se voir imposer un certain nombre de jours de travail au bureau.

Le fond du problème réside dans la mauvaise expérience numérique fournie par l’employeur, affirme un travailleur sur cinq (18 %). C’est davantage qu’en 2021 (15 %).

La principale cause des mauvaises expériences numériques est constituée par les efforts inutiles que les employés doivent fournir pour réaliser leurs tâches quotidiennes. Les problèmes les plus fréquemment cités sont les plantages répétés d’applications (47 %), les changements forcés d’applications (35 %) et les surcharges de notifications (30 %).

Ces mauvaises expériences numériques ont globalement réduit la satisfaction professionnelle des travailleurs, donnant même envie à 29 % d’entre eux de quitter leur emploi, soit bien plus qu’en 2021 (18 %).