La semaine de travail classique comptera désormais trois jours de télétravail.

La pandémie a créé un nouveau standard appelé à perdurer: la semaine de trois jours de télétravail et de deux jours en présence est là pour longtemps.

Les deux tiers des entreprises (68 %) affirment que le télétravail à raison de trois jours par semaine restera la norme dans les années à venir, indique un sondage mené par le Salon de l’emploi et de la formation continue – lui-même en format hybride – auprès de 200 entreprises participantes.

 À ce pourcentage, on peut ajouter les 16 % d’entreprises qui disent vouloir conserver ce mode de travail des employés à deux jours par semaine. Cela fait un total de 84 % des entreprises qui voient la nouvelle norme se maintenir à deux jours et plus de télétravail par semaine.

En revanche, une entreprise sur six (16 %) croit que le télétravail n’est qu’une mesure temporaire le temps de la pandémie. Elles sont d’avis que toutes les entreprises reviendront au bureau à temps plein.

L’enjeu décisif du management

Cette nouvelle norme de travail hybride devra toutefois inclure le maintien de la culture de l’organisation et du lien entre collègues. C’est l’avis de 50 %  des travailleurs interrogés dans l’enquête mondiale de Howspace, qui couvre plusieurs centaines d’entreprises dans 31 pays, rapporte Workplace Insight.

Si 94 % des travailleurs se sentent bien équipés pour travailler en mode hybride, plusieurs s’inquiètent de ce fonctionnement en présence et à distance. Le quart des travailleurs (25 %) se sent dépassé par la multiplication des réunions et des messages.

C’est aussi un sentiment de perte de contrôle que ces travailleurs éprouvent. Le tiers des employés observe que les décisions relatives au mode de travail post-Covid sont prises au sein de l’équipe dirigeante, sans consultation des travailleurs. Et pour 20 % des employés, leurs commentaires ne sont pas pris en compte.

« Le terme hybride englobe plusieurs concepts et crée des conversations désordonnées. Il ne s’agit pas seulement de la distance par rapport au présentiel, mais aussi de la façon dont ils interagissent, regrette John Losey, propriétaire d’IntoWisdom Group. Je vois trop de dirigeants et de consultants se contenter de solutions simplistes. Je voudrais nous encourager tous à nous plonger dans la situation compliquée à laquelle nous sommes confrontés, à apprécier sa complexité et à faire le dur travail de trouver les aspects essentiels de solutions simples et élégantes. »