Certains employés aiment tellement le télétravail qu’ils seraient prêts à négocier leur salaire à la baisse pour y avoir accès. Pour d’autres, le bureau conserve toutefois son attrait.
Le quart des travailleurs canadiens seraient prêt à accepter une diminution de salaire pour avoir la possibilité de travailler à distance en tout temps, selon un sondage de Robert Half. Une diminution de combien ? En moyenne 16 %, ont indiqué les répondants.
Les professionnels du marketing et de la création (40 %), les 18 à 25 ans (33 %) et les parents qui travaillent (32 %) sont les plus susceptibles d’accepter une réduction de salaire pour être en télétravail à temps plein.
Par ailleurs, 73 % des professionnels sondés qui peuvent travailler à l’endroit et au moment où ils jugent être les plus productifs consacrent plus d’heures à leur travail aujourd’hui qu’il y a trois ans. Malgré des journées de travail plus longues, 43 % des employés disent avoir une plus grande satisfaction au travail.
La flexibilité accrue est plus que jamais un critère de sélection pour un nouvel emploi. Ainsi, 85 % des travailleurs recherchent un poste hybride ou à distance. En janvier, 22,9 % de toutes les nouvelles offres d’emploi publiées au pays proposaient du télétravail à différents degrés. Il s’agit d’une légère hausse par rapport à 20,6 % en janvier 2022.
Le bureau conserve toutefois certains atouts. Près des deux tiers des professionnels (65 %) ont déclaré entretenir de meilleures relations avec les collègues qu’ils ont rencontrés en personne qu’avec ceux qu’ils n’ont pas rencontrés. De plus, un plus grand nombre de travailleurs sont plus à l’aise de collaborer en personne (47 %) au lieu d’en ligne (34 %).
« Il est important de tenir compte de la façon dont les relations avec les collègues peuvent profiter des possibilités de collaboration en personne et du renforcement de l’esprit d’équipe, et les employeurs doivent envisager de mettre en œuvre des politiques de travail au bureau en fonction de leur raison d’être pour aider à exploiter ces avantages, dans la mesure du possible », souligne David King, premier directeur général à Robert Half Canada.
Si 40 % des télétravailleurs sont préoccupés par le fait d’être pris en considération pour les possibilités de projets et les promotions, 86 % des gestionnaires ont l’impression que leurs employés profitent de chances égales d’avancement professionnel, qu’ils travaillent au bureau ou à distance.