Ce n’est plus un débat, les changements climatiques constituent un risque majeur pour les investisseurs. Une nouvelle étude de Mercer révèle qu’un réchauffement planétaire de plus de 2 degrés Celsius mettrait les rendements futurs en péril.

Pour en venir à cette conclusion, la firme de consultation a modélisé trois scénarios de changements climatiques, soit un réchauffement moyen de 2 °C, de 3 °C et de 4 °C au-dessus des niveaux de l’ère préindustrielle et s’échelonnant sur trois périodes distinctes : 2030, 2050 et 2100.

Alors qu’un réchauffement limité à 2 °C aurait pour effet d’améliorer les rendements, les scénarios de de 3 °C et de 4 °C prédisent au contraire un effet négatif sur le portefeuille des investisseurs.

Même si les secteurs d’activité traditionnels sont susceptibles de subir des pertes selon un scénario d’augmentation des températures de 2 °C, la transition vers une économie à faibles émissions de carbone pourrait présenter de nombreuses occasions de générer des rendements positifs, souligne le rapport.

« La modélisation montre qu’une plus grande pondération en actifs durables dans les portefeuilles peut améliorer les rendements. Les preuves sont irréfutables et renforcent les conclusions du rapport de 2015 de Mercer sur les changements climatiques qui soutiennent l’urgence d’agir pour limiter le réchauffement à moins de 2 °C », soutient Helga Birgden, responsable mondiale, Investissement responsable chez Mercer.

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