Les investisseurs institutionnels canadiens sont plus susceptibles d’intégrer l’ESG que leurs homologues mondiaux, selon une enquête.

Les investisseurs institutionnels canadiens sont plus susceptibles (58 %) que leurs homologues mondiaux (50 %) de considérer l’impact positif sur la société et la planète comme la principale raison de se concentrer sur les résultats des investissements durables, selon un nouveau sondage de Schroders.

L’enquête, menée auprès de 770 investisseurs institutionnels du monde entier, a révélé que la grande majorité (88 %) des investisseurs canadiens ont déclaré utiliser l’intégration environnementale, sociale et de gouvernance pour investir de manière durable, contre une moyenne de 75 % pour les répondants mondiaux.

Lorsqu’ils examinent les diverses possibilités d’investissement durable, 62 % des répondants canadiens ont indiqué qu’ils aimeraient investir dans des fonds ou des solutions axés principalement sur la production de rendements financiers tout en intégrant largement les facteurs ESG. Ce chiffre est légèrement supérieur à la moyenne mondiale (58 %).

Environ deux tiers (65 %) des répondants canadiens ont indiqué que l’investissement durable est assez ou très difficile, ce qui correspond exactement à leurs homologues américains. Les défis les plus courants comprennent le manque de cohérence dans les divulgations et les cadres de rapports (65 %), le manque de transparence et de données (56 %) et les préoccupations liées à l’écoblanchiment (52 %).

Malgré ces préoccupations, les investisseurs institutionnels canadiens se fient de plus en plus aux évaluations ESG de tiers. L’enquête a révélé que 70 % des répondants canadiens les utiliseront en 2022, contre 64 % en 2021.

Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.