Les agents économiques doivent s’assurer que l’ensemble de leurs opérations se fassent dans une perspective de développement durable, et ce, de manière urgente, déclare Léopold Beaulieu, fondateur et président-directeur général de Fondaction.

En entrevue avec Avantages avant sa présentation lors de la conférence annuelle de l’ARASQ qui se tiendra du 18 au 20 septembre, M. Beaulieu a souligné l’importance de prendre en compte les enjeux d’ordre social et environnemental lorsqu’il est question d’enjeux économiques, sans quoi « on ne va pas dans la bonne direction ».

« L’urgence s’accélère, explique-t-il. Il faut être très soucieux de l’impact des investissements, et de l’activité économique à laquelle ils contribuent, car ce n’est jamais neutre. Ou bien c’est positif, ou bien c’est négatif. »

Léopold Beaulieu rappelle qu’il existe une responsabilité de dialogue avec les différentes composantes de la société québécoises afin de les aider à mieux identifier leur impact, par exemple grâce à l’utilisation d’indicateurs des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies.

Bien communiquer

« Une expression du développement durable est l’économie circulaire, qui est en rupture avec la logique linéaire de l’économie traditionnelle. Ainsi, il devient intéressant d’investir dans les compagnies qui donnent une seconde vie à des objets, explique-t-il. Il y a aussi toute la question de la transition énergétique. »

Léopold Beaulieu souligne finalement, qu’en tant que fonds d’épargne-retraite, d’individus et de régimes collectifs, Fondaction a une responsabilité de bien expliquer ses actions.

« Pour que les participants comprennent ce que nous faisons pour prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux, nous travaillons pour rendre accessible les connaissances sur nos investissements et faire preuve d’ouverture afin d’encourager l’épargne. »