Les programmes d’avantages sociaux peuvent peiner à répondre aux attentes de certaines catégories de travailleurs, montre une étude.

Certaines catégories de travailleurs ne trouvent pas la réponse attendue lorsqu’ils ont besoin de leurs programmes d’avantages sociaux.

C’est le cas d’une personne sur cinq dont le revenu est égal ou inférieur au revenu médian, indique l’étude Santé à la carte réalisée par Mercer. Lorsque le revenu est supérieur au revenu médian, seule une personne sur dix n’obtient pas la réponse à son besoin.

Cette difficulté à obtenir la réponse attendue s’illustre même largement, puisque plus de huit travailleurs sur dix (84 %) ont déjà reporté des soins de santé. Là encore, certaines catégories de travailleurs ont tendance à devoir reporter plus fréquemment des soins de santé, ce qui est le cas de la génération Z (91 %) et des milléniaux (89 %).

Les besoins sont différents selon le sexe, puisqu’une femme sur quatre déclare souffrir d’un problème de santé mentale, ce qui est le cas d’un homme sur dix. Une femme sur trois déclare souffrir d’une invalidité ou d’un problème de santé, alors que c’est le cas d’un homme sur quatre. Par contre, un homme sur deux est extrêmement ou très préoccupé par le déclin cognitif et la solitude.

Compte-tenu des besoins très différents selon les travailleurs, un constat apparaît: les trois quarts (73 %) des employés qui peuvent personnaliser leurs avantages sociaux considèrent que leurs avantages sont compétitifs ou meilleurs que ceux qui sont offerts ailleurs dans leur secteur d’activité. C’est le cas de seulement le tiers (34 %) de ceux qui ne peuvent pas personnaliser leurs avantages.