Un employé canadien sur trois prévoit de chercher un nouvel emploi au premier semestre de l’année 2026.

Les travailleurs canadiens sont avides de changement, et ils comptent bien ne pas attendre pour cela.

Un employé canadien sur trois (33 %) a prévu de chercher un nouvel emploi d’ici au mois de juillet 2026, selon une étude de la firme Robert Half.

Ils n’étaient que 26 % à y penser lors de la précédente édition du sondage, en juillet 2025.

Les professionnels de la technologie (43 %), les travailleurs de la génération Z (41 %) et les parents qui travaillent (39 %) sont les plus susceptibles de partir à la recherche d’un nouvel emploi au premier semestre 2026.

Ces travailleurs sont motivés avant tout par l’obtention de meilleurs privilèges et avantages sociaux (33 %). Depuis que l’étude est menée, ce n’est que la deuxième fois que ces facteurs sont au premier rang des motivations du changement d’emploi.

La deuxième motivation avancée pour changer d’emploi est d’obtenir une rémunération concurrentielle (31 %), devant des possibilités d’avancement professionnel limitées dans le poste actuel (23 %).

Face aux turbulences économiques, les candidats au changement s’attendent à mettre plus de temps pour trouver un nouvel emploi, avant tout en raison de l’abondance de candidats pour les postes proposés (62 %), mais aussi par la difficulté à trouver un milieu de travail qui convienne (41 %).

« De nombreux professionnels ont renoncé à changer d’emploi en 2025 en raison de l’incertitude économique et globale, mais des signes d’une plus grande mobilité apparaissent à l’aube de 2026 », commente Koula Vasilopoulos, directrice générale principale chez Robert Half Canada. « Les travailleurs soulignent une fois de plus l’importance qu’ils accordent aux avantages sociaux tels que la flexibilité, les salaires concurrentiels et le développement professionnel : ils se sentent moins enclins que l’année dernière à rester dans des entreprises qui ne leur offrent pas ces éléments essentiels. »