Si les employés dans la vingtaine posent beaucoup de questions, ce n’est peut-être pas pour être difficile, mais plutôt par curiosité.

Rory Carlton, propriétaire d’Arketi Group, une compagnie américaine spécialisée en stratégies de marketing, affirme être en train de s’habituer à la question : « Pourquoi fait-on ça? »

Il reconnaît que, à ses débuts comme travailleur il y a 40 ans, il n’aurait jamais autant questionné son supérieur : quand il recevait un mandat, il l’exécutait. Mais tout comme d’autres propriétaires de son âge, il doit apprendre comment gérer des employés dans la vingtaine ou la trentaine qui ont une vision différente du monde… et du monde du travail.

« Je trouve qu’aujourd’hui, les employés plus jeunes ont soif d’apprendre et d’avancer. Ils veulent comprendre le contexte global – les raisons derrières leurs activités, plutôt que leur tâche à faire. Ce n’est pas de la confrontation; c’est de la collaboration. »

Certains propriétaires de PME peuvent être perplexes ou fâchées par les plus jeunes, qui seraient exigeants ou qui jugent avoir le droit de demander des congés ou de connaître la date de leur prochaine promotion.

Mais ceux qui prennent le temps de comprendre, former et guider les employés plus jeunes reconnaissent que ces derniers apportent une perspective pouvant aider l’entreprise. Les stéréotypes nuisent à tout le monde.

À titre d’exemple, M. Carlton raconte l’histoire d’un employé qui avait trouvé une façon alternative de réaliser une tâche et voulait continuer d’opérer de cette manière. M. Carlton a expliqué qu’on ne la faisait pas assez souvent pour justifier les dépenses associées à une approche différente.

Il a expliqué que cela ne se reflétait aucunement sur les compétences de la personne, ainsi que la réalité financière de l’entreprise. « On est en train de former les gens d’affaires, dit M. Carlton. Il est important qu’ils comprennent la création de l’argent. »

Ce texte est l’adaptation d’un article publié par nos collègues de Benefits Canada.