Desjardins offre dès à présent à ses clients individuels la possibilité de souscrire une rente viagère différée à un âge avancé.

Ce type de rente, introduit dans le budget fédéral de 2019, donne la possibilité aux épargnants de différer le début du versement des paiements après 71 ans, ce qui leur permet de se prémunir contre le risque de longévité. Selon la réglementation en vigueur, les épargnants peuvent reporter cette rente jusqu’à l’âge de 85 ans.

Les clients individuels de Desjardins pourront souscrire une telle rente par l’entremise d’un conseiller en sécurité financière de l’institution. « En offrant la rente viagère différée à un âge avancé, les conseillers auront un outil supplémentaire à offrir à leurs clients afin de gérer le risque de survivre à leur épargne et de différer leur imposition », souligne Philippe-Olivier Dumas, directeur, développement et tarification des FPG et des rentes chez Desjardins.

Desjardins, qui soutient être la première institution financière au Canada à offrir ce produit, précise par ailleurs que toutes les primes de rentes viagères différées à un âge avancé seront investies automatiquement dans des placements satisfaisant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Les rentes viagères différées à un âge avancé sont également fort attendues dans les régimes de retraite d’accumulation de capital, mais la réglementation actuelle ne permet pas encore aux assureurs de les offrir dans le marché collectif.

Sombres perspectives pour la retraite

Le lancement de ce nouveau produit survient alors que l’inflation et la hausse du coût de la vie malmènent les projets de retraite des épargnants. Selon un sondage de la Banque TD, 43 % des Canadiens ne pensent pas qu’ils pourront prendre leur retraite au moment prévu.

En outre, près de la moitié des Canadiens (47 %) n’ont fait aucune cotisation à leurs placements ou n’ont pas prévu d’en faire. De ce nombre, 46 % ont indiqué que c’était en raison de la hausse du coût de la vie, comparativement à 44 % en 2022.

Enfin, 39 % des Canadiens ne savent pas s’ils feraient mieux de cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou bien à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).