Fidelity International votera désormais contre les conseils d’administration qui ne  satisferont pas ses attentes en matière de lutte aux changements climatiques.

À partir de 2022, le gestionnaire d’actifs Fidelity adoptera une stratégie offensive lors des assemblées générales des entreprises dont il est actionnaire.

Avec ses 787 milliards de dollars US d’actifs sous gestion, Fidelity prévient qu’il n’hésitera pas à s’opposer aux conseils d’administration qui ne répondront pas à ses attentes minimales. L’information est mentionnée dans les principes et directives de vote pour l’investissement durable, qui viennent d’être publiés, rapporte Institutional Asset Manager.

Fidelity International, un gestionnaire d’actifs mondial dont les actifs sous gestion s’élèvent à 787 milliards USD, a déclaré qu’il voterait contre les conseils d’administration des entreprises qui ne répondent pas à ses attentes en matière de lutte contre le changement climatique.

Fidelity votera contre les conseils d’administration des entreprises qui ne répondent pas aux « attentes minimales » à partir de 2022, selon ses principes et directives de vote pour l’investissement durable récemment publiés.

Une question de rentabilité

Les changements climatiques représentent « l’un des risques les plus importants, sinon le plus important » pour la rentabilité et la durabilité à long terme des entreprises, explique le gestionnaire d’actifs.

Fidelity entend ainsi passer un message aux entreprises: la crise climatique ne peut pas être ignorée, et elle doit même être une priorité pour ces entreprises. C’est que les changements climatiques ont un impact sur les industries dans lesquelles le gestionnaire d’actifs investit, souligne celui-ci.

En bénéficiant des investissements de Fidelity, les entreprises doivent donc se tourner vers des politiques de réduction des émissions de carbone et des gaz à effet de serre.

La diversité aussi

Fidelity envisage également de voter contre les conseils d’administration qui comptent moins de 30% de femmes. Cette règle s’appliquera dans la plupart des pays industrialisés, tandis que le seuil de 15% est retenu dans les pays où les normes en matière de diversité ne sont pas encore achevées.

Le gestionnaire d’actifs augmentera lui-même la diversité des genres dams son propre conseil d’administration.