L’épargne en vue de la retraite ne figure pas parmi les principales priorités financières des Canadiens. La plupart d’entre eux se disent en même temps inquiets pour leurs vieux jours, révèle un sondage de la Banque Scotia.

En effet, seulement 23 % des Canadiens considèrent l’épargne-retraite comme une priorité, ce qui représente une baisse de neuf points par rapport à 2017. Bien qu’un peu plus des deux tiers des Canadiens (68 %) disent avoir commencé à mettre de l’argent de côté pour leur retraite, 70 % indiquent craindre de ne pas épargner suffisamment.

Plus précisément, 66 % des Canadiens craignent d’avoir sous-estimé le pécule dont ils auront besoin durant la retraite et près de la moitié (47 %) craignent de dépendre de l’aide financière de leur famille.

Le Canadien moyen s’attend à avoir besoin de 697 000 $ en épargne-retraite, et compte se retirer du marché du travail à 64 ans. Ces résultats tranchent avec les données d’un sondage de BMO publié plus tôt cette semaine qui indique que les Canadiens estimaient avoir besoin de plus d’un million de dollars pour vivre une retraite confortable, retraite qui commencerait par ailleurs à 62 ans.

Parmi les 32 % qui n’épargnent pas encore pour la retraite, près de la moitié (45 %) ont entre 18 et 35 ans. « Nous sommes conscients que les jeunes ont d’autres priorités à cette période de leur vie : lancer leur carrière, rembourser leurs prêts étudiants et épargner en vue d’acheter leur première propriété, dit d’Arcy McDonald, premier vice-président, Dépôts de détail, placement et paiements à la Banque Scotia. Le meilleur conseil que nous puissions leur donner, c’est de commencer à épargner tôt pour la retraite. Même si le montant est peu élevé, le simple fait de cotiser par prélèvement automatique est une excellente façon de développer des habitudes essentielles qui seront rentables à long terme dans le cadre d’un plan financier. »

La moitié des Canadiens qui n’épargnent pas pour la retraite n’ont pas consulté de conseiller en services bancaires dans les 12 derniers mois (50 %), et 39 % jugent ne pas avoir assez d’argent pour qu’un conseiller professionnel veuille les aider.