Le stress financier que subissent un nombre croissant de Canadiens les empêche souvent de donner leur plein potentiel, ce qui se répercute sur leurs employeurs et l’économie en général, selon l’Association canadienne de la paie (ACP).

Un sondage publié mercredi par l’ACP révèle en effet que chez 43 % des travailleurs interrogés, le niveau d’inquiétude est si important qu’il mine leur rendement au bureau. Au point que les pertes de productivité découlant de ces préoccupations financières priveraient chaque année l’économie canadienne d’au moins 16 milliards de dollars.

D’autres coûts directs et indirects doivent aussi être pris en compte, souligne l’ACP, notamment ceux de l’absentéisme accru (qui concerne un répondant sur 10), du roulement de personnel que cette situation implique, des sommes versées en prestations diverses ainsi que de la baisse de la satisfaction au travail et du mauvais moral des employés.

L’enquête d’opinion montre également qu’environ le quart des travailleurs d’un océan à l’autre consacrent près de 40 minutes par jour à des questions liées à leurs finances personnelles plutôt qu’au travail. Pour une journée moyenne de travail de huit heures, cela représente une perte de productivité supérieure à 8 %. Une étude commandée plus tôt cette année par l’association confirme d’ailleurs que leur situation financière représente la source d’anxiété qui affecte le plus les Canadiens à l’échelle du pays. Au point que 40 % des quelque 4 000 répondants de cette enquête ont déclaré se sentir « écrasés » par leurs dettes.

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