Homme ouvre un portefeuille vide
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Le Forum économique mondial lance l’alerte. Au train où vont les choses, bien des retraités dans le monde auront épuisé leur épargne-retraite environ dix ans avant leur décès.

L’organisme a publié une étude qui observe le rapport entre l’allongement de la vie et l’épargne dans six pays développés (États-Unis, Pays-Bas, Royaume-Uni, Australie, Canada et Japon). Elle a constaté que les gens peuvent y craindre de vivre huit à 20 ans en moyenne après avoir épuisé leur épargne. Les femmes seraient les plus touchées par cette réalité. Elles vivent en moyenne deux ans de plus que les hommes et ont souvent moins d’épargne.

Au Canada, les hommes vivront en moyenne 9,9 ans après avoir épuisé leurs fonds, contre 12,7 ans pour les femmes, des données similaires à ce que l’on retrouve aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Australie.

Ce sont les Américains qui s’en tirent le mieux, quoique de peu. Les hommes y manqueront en moyenne d’épargne 8,3 ans avant leur décès, contre 10,9 ans pour les femmes. La situation est plus dramatique au Japon, où l’épargne ne durera en moyenne que quatre ans et demi après la retraite. Les hommes vivront en moyenne 15,1 ans après avoir dépensé leur pécule, alors que les femmes devront trouver le moyen de se débrouiller pendant 19,9 ans sans épargne.

Notons que le rapport calcule que les retraités auront besoin d’un revenu équivalent à environ 70 % de leur revenu de travail pendant leurs années à la retraite. Les chercheurs n’ont par ailleurs pas inclus les prestations des régimes de retraite publics dans leurs calculs. Les chercheurs voulaient clairement illustrer l’incidence des habitudes d’épargne des futurs retraités sur leurs revenus à la retraite.

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