Seulement 17 % des entreprises au pays ont commencé à se préparer à l’entrée en vigueur de la réforme du Régime de rentes du Québec (RRQ) et le Régime de pensions du Canada (RPC), selon un sondage d’Aon.

Alors que le temps restant se compte en mois, 37 % des employeurs affirment avoir l’intention de commencer à se préparer à l’entrée en vigueur des changements au cours de l’année; 32 % ignorent quand ils commenceront à le faire.

Peut-être sans surprise, les principales préoccupations relatives aux changements sont l’augmentation des cotisations pour l’organisation (68 %) et l’augmentation de celles des employés (53 %).

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Les répercussions sur les régimes de retraite inquiètent 46 % des participants au sondage et 40 % se soucient de l’augmentation potentielle des exigences administratives.

Claude Lockhead, associé exécutif et directeur de la pratique Retraite de la région de l’Est chez Aon, estime que de nombreux employeurs sous-estiment les répercussions que ces changements législatifs auront sur leur organisation et leurs employés

Plus de la moitié (57 %) affirment connaître les répercussions globales des changements sur leur masse salariale, mais 69 % ignorent comment ils vont gérer les répercussions financières.

Seulement 6 % des employeurs ont fait part des changements au RPC et au RRQ à leurs employés, mais plus de la moitié des employeurs ont l’intention de le faire cette année.

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Jason Malone, associé de la pratique Retraite à Montréal, rappelle que les employeurs « disposent encore de temps » pour agir de façon proactive à l’égard des nouvelles règles.

« En plus de se préparer à l’augmentation des coûts, ils devraient élaborer des stratégies pour intégrer ces changements dans les communications transmises aux employés, dans les régimes de retraite en vigueur et dans leur approche générale en matière d’avantages sociaux. »

Quelque 325 organisations de partout au Canada ont participé au sondage.

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