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Le stress financier s’immisce dans toutes les sphères de la vie des jeunes Québécois, y compris le travail, révèle un sondage d’ÉducÉpargne. Et les employeurs qui offrent des avantages sociaux sont en bien meilleure position pour gagner leur confiance.

Pas moins de 42 % des jeunes travailleurs âgés de 25 à 44 ans disent que leur stress financier a une incidence très ou assez importante sur leur rendement au travail, alors que 50 % se disent très ou assez préoccupés par leur situation financière.

Ils s’attendent par ailleurs à ce que leur employeur les aide à réduire leur niveau de stress financier. Ainsi, 79 % des travailleurs sondés souhaiteraient participer à une séance d’information sur les finances personnelles organisée en milieu de travail par leur employeur. Sur quels sujets aimeraient-ils obtenir des pistes de réflexion ? Les outils d’épargne (58 %), la planification de la retraite (46 %), le budget (32 %), les régimes de retraite (31 %) et les assurances (19 %).

Mais de simples séances d’information ne suffisent probablement pas pour contenter les jeunes travailleurs, qui cherchent un soutien plus substantiel. La très grande majorité des répondants (89 %) affirment que l’offre d’un régime de retraite par leur employeur est très ou assez importante. La proportion est similaire (88 %) en ce qui concerne les régimes d’assurance collective.

Les résultats du sondage, réalisé en collaboration avec Léger et Retraite Québec, permettent également de constater que la plupart des jeunes travailleurs sont conscientisés à l’importance de l’épargne. En effet, près de 8 répondants sur 10 (78 %) disent avoir commencé à épargner pour leur retraite et, parmi ceux-ci, 78 % disent l’avoir fait avant l’âge de 30 ans.

La grande majorité est d’ailleurs d’avis que le moment idéal pour s’informer en matière d’épargne se situe d’ailleurs avant 30 ans. Plus précisément, les sujets sur lesquels les répondants estiment qu’il est le plus important de se renseigner à un jeune âge sont les finances personnelles en général (63 %), les outils d’épargne (62 %) et les stratégies d’utilisation de l’épargne à la retraite (47 %).

« Les soucis financiers suivent bon nombre de travailleurs dans leur quotidien au travail. Cela se traduit notamment par une baisse de productivité, une augmentation de l’absentéisme et du présentéisme, ou même par un nombre accru d’accidents du travail. Ce sont autant les employés, les employeurs que les assureurs qui sont touchés par le stress financier des travailleurs québécois », soutient Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente du conseil d’ÉducÉpargne.