Alors que le gouvernement fédéral a mis fin au programme des obligations d’épargne et à prime du Canada, certains employeurs voudront continuer d’offrir un outil d’épargne à leurs employés.

Selon Accompass, un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) collectif pourrait constituer un outil d’épargne intéressant pour des prélèvements à la source.

Dans un communiqué, la société note toutefois que si le CELI permet aux participants de choisir entre deux ou plusieurs options de placements, les promoteurs doivent suivre les lignes directrices des régimes d’accumulation de capital.

Les comptes devraient offrir un menu diversifié qui tient en compte différents profils d’investisseurs, affirme Debbie Patton, consultante à Accompass.

Mme Patton définit trois types d’épargnant : celui qui fait tout lui-même et est très engagé dans le processus (do-it-yourself individual) ; celui qui a besoin d’une certaine structure mais qui veut s’impliquer à un certain point (delegator) ; et celui qui veut rester en dehors du processus (do-it-for-me saver).

Lorsqu’un programme d’épargne devient un régime d’accumulation de capital, l’employeur doit se rappeler des responsabilités correspondantes : fiduciaires, administratives, celles liées au choix et à la gestion des placements ainsi que la communication avec les employés.

« L’épargne faite par des prélèvements à la source constitue une stratégie pratique pour les employés, dit-elle. Pour ceux qui en ont déjà l’habitude, le CELI pourrait être une façon de les inciter à poursuivre leurs efforts alors que le programme des obligations d’épargne du Canada n’est plus. Mais cela peut impliquer des responsabilités en matière de surveillance et d’administration qui ne faisaient pas partie de ce dernier. »

Les obligations existantes demeurent valides jusqu’à leur échéance ou leur vente par l’investisseur. Toutefois, elles ne sont plus achetables par l’entremise de prélèvements à la source.

Ce texte est l’adaptation d’un article publié par notre magazine sœur Benefits Canada.