L’âge auquel les Britanniques reçoivent leurs prestations publiques de retraite devrait être repoussé à 70 ans, selon une nouvelle étude de l’Office for National Statistics (ONS).
En 2017, les hommes qui atteignaient l’âge de 70 ans pouvaient s’attendre à vivre 15 ans de plus, soit une hausse de cinq ans par rapport à 1997, rapportent plusieurs médias.
Chez les femmes, le changement s’avère moins important, note-t-on, même si celles âgées aujourd’hui de 70 ans peuvent s’attendre à une espérance de vie équivalente à celle d’une femme de 65 ans en 1981.
Il n’est pas seulement question de vivre plus longtemps, mais aussi de demeurer en bonne santé, ajoute-t-on.
Les données sont basées sur un nombre restreint de personnes, met en garde l’ONS, mais une révision de la définition de la « vieillesse » s’impose.
« Sur le plan du travail, la notion de 65 ans comme étant le point de départ de la vieillesse est démodée, note-t-on dans le rapport. Il n’existe plus d’âge officiel de retraite, l’âge de toucher sa rente publique augmente et de plus en plus de personnes travaillent au-delà des 65 ans. »
Par le passé, l’âge de la retraite était de 65 ans chez les hommes et de 60 chez les femmes. Il est aujourd’hui fixé à 66 ans et s’élèvera à 67 d’ici 2028.
Près d’un Britannique sur cinq est aujourd’hui âgé de 65 ans et plus, par rapport à 10 % dans les années 1950. On s’attend à ce que ces personnes constituent le quart de la population d’ici 2050.