La bonification du régime de rentes du Québec (RRQ) constitue un véritable eldorado pour la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), rapportent nos collègues de Finance et Investissement.

En effet, les réserves du RRQ, gérées par la Caisse, franchiront le cap du 1 000 G$ d’ici 2065. Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer cette concentration de l’épargne. D’autres, dont le Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), voudraient qu’un pourcentage de ces actifs soit confié à des gestionnaires émergents québécois.

D’entrée de jeu, précisons que la loi prévoit que ces réserves seront comptabilisées dans deux régimes distincts : le régime de base, soit le régime actuel mis en place en 1966, et le nouveau régime supplémentaire. « Les cotisations et les prestations de chacun des régimes feront l’objet d’une comptabilité distincte », peut-on lire dans le Rapport modifiant l’évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec.

La difficulté provient du fait que les plus jeunes d’entre nous cotisent beaucoup plus qu’ils ne devraient le faire, en raison des largesses du RRQ à ses débuts. Ce dernier a versé de pleines rentes à des retraités qui n’avaient cotisé que quelques années et à des taux de cotisation très faibles de surcroît. D’où la double comptabilité afin de s’assurer que les nouvelles cotisations ne servent pas à renflouer le régime de base. Pourquoi ne pas pousser la réflexion plus loin ?

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