Une femme d'affaires regarde dans un téléscope
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Le pourcentage de régimes de retraite à prestations déterminées qui ont mis en place une stratégie à long terme pour atteindre leurs objectifs à presque doublé au cours de la dernière décennie.

Selon un sondage d’Aon, la vaste majorité des régimes (96 %) ont aujourd’hui adopté une telle approche, par rapport à 50 % il y a 10 ans.

À la suite de la réforme de la réglementation provinciale, 75 % des promoteurs du Québec prévoient de modifier leur stratégie de capitalisation, tandis que 73 % ont l’intention d’adapter leur stratégie de placement, observe-t-on dans un communiqué.

Parmi les principaux ajustements des portefeuilles, on constate un éloignement des catégories d’actifs traditionnelles au profit d’actifs non traditionnels, notamment des actions étrangères, des titres immobiliers et des placements illiquides non traditionnels, comme des infrastructures et des actions de sociétés fermées.

Couvrir les risques

Par ailleurs, davantage de promoteurs sont prêts à couvrir le risque lié à l’inflation, le risque lié aux taux d’intérêt et le risque lié aux devises.

Fait intéressant, le sondage montre que la plupart des régimes de retraite n’ont pris encore aucune mesure à propos des cyberrisques.

« La réduction du risque constitue une possibilité, mais elle exigera une attention réfléchie non seulement à l’égard des objectifs à long terme, mais aussi à l’égard de la surveillance du risque et des enjeux liés à la longévité, ce qui jusqu’ici ne semble pas être dans la mire de nombreux promoteurs de régimes », a déclaré Claude Lockhead, Associé exécutif, Solutions pour la retraite, Aon.

« Tandis que les règles de capitalisation ont tendance à s’éloigner des mesures d’évaluation à la valeur de marché en faveur d’une orientation sur base de continuité, les promoteurs de régimes doivent prendre des décisions optimales quant à leur équilibre entre la nécessité de rendement et la gestion des coûts. »