De nombreuses femmes âgées de 55 ans et plus rencontrent encore des obstacles pour acquérir une confiance financière.
De nombreuses femmes approchant ou entrant dans la retraite recherchent des conseils financiers plus clairs et des environnements plus favorables à la prise de décisions financières, selon un sondage mené par HomeEquity Bank.
La confiance dans la prise de décisions financières tend à augmenter avec l’âge, mais de nombreuses femmes continuent de se heurter à des obstacles liés à leur niveau d’éducation, à leur confiance en elles et aux attentes culturelles. Alors que 63 % des femmes de moins de 35 ans souhaiteraient se sentir plus confiantes dans la gestion de leurs finances, seulement 36 % des femmes âgées de 65 ans et plus partagent ce souhait.
Toutes tranches d’âge confondues, les femmes ont également déclaré se sentir moins à l’aise pour interpréter les informations financières et discuter de décisions financières. Les deux tiers des femmes âgées de 55 ans et plus ont déclaré se sentir mal à l’aise pour parler d’argent avec leurs amis ou leur famille, invoquant souvent des préoccupations liées à la vie privée ou le fait d’avoir grandi dans des foyers où les questions financières n’étaient pas discutées ouvertement.
Mélanie Valcin, présidente-directrice générale de United for Literacy, souligne le rôle que joue la confiance dans le développement des compétences financières. « Une fois que les gens sentent qu’ils peuvent lire, écrire, faire des mathématiques et poser des questions, leurs compétences ont tendance à se développer rapidement. » Elle note que les connaissances financières se transmettent souvent d’une génération à l’autre. « Lorsque les adultes acquièrent de nouvelles compétences et gagnent en confiance, ils transmettent souvent ces connaissances à leurs enfants et petits-enfants. »
L’enquête a également révélé que 60 % des femmes âgées de 55 ans et plus estiment que l’accès à des conseillers de confiance, une communication plus claire et un environnement favorable renforceraient leur confiance financière. Près de la moitié des femmes âgées de 55 à 64 ans ont déclaré consulter régulièrement un conseiller financier lorsqu’elles prennent des décisions financières.
Mme Valcin note que la confiance peut influencer la manière dont les individus assimilent et appliquent les informations financières. « Lorsque les gens se sentent écoutés et respectés, ils sont plus enclins à s’engager et à mettre en pratique ce qu’ils apprennent. »
Des défis plus larges en matière de littératie peuvent également jouer un rôle. Les évaluations internationales mentionnées dans l’enquête montrent qu’un adulte canadien sur cinq obtient les scores les plus bas en littératie, ce qui peut affecter sa capacité à interpréter des documents financiers écrits. Mme Valcin souligne que l’apprentissage financier est plus efficace lorsqu’il est renforcé au fil du temps plutôt que proposé sous la forme d’une session unique.
Les employeurs peuvent jouer un rôle dans la création d’environnements d’apprentissage favorables où la confiance financière se construit au fil du temps, ajoute-t-elle. « Lorsque les individus se réunissent dans un environnement sûr et accueillant, ils commencent à partager leurs expériences et à établir une relation de confiance. La littératie financière consiste également à réduire le stress et à aider les gens à faire des choix éclairés pour eux-mêmes et leur famille. »
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.