La COVID longue pourrait avoir un impact significatif sur le marché du travail et sur l’économie canadienne, selon la conseillère scientifique en chef du Canada.

La pandémie de COVID-19 n’en a pas fini d’affecter les travailleurs et les milieux de travail. 

« La COVID longue a le potentiel de devenir un événement invalidant de masse, étant donnée la variante Omicron du SRAS-CoV-2 hautement transmissible qui est en circulation, et l’imprévisibilité de l’évolution des futures variantes », prévient le Dr Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada, citée par HR Reporter.

Le virus de la COVID-19 peut perpétuer ses effets sous la forme  de symptômes tels que la perte de mémoire, une vision floue, des troubles de l’humeur et des neuropathies, qui peuvent refléter des changements cellulaires irréversibles observés au cours du vieillissement ou dans certaines maladies neurodégénératives.

La COVID longue affecte environ 10 à 20 % de ceux qui contractent une infection aiguë par la COVID-19, estime le Dr Mona Nemer.

Au Canada, ce sont 1,4 million de personnes qui souffrent de la COVID longue, selon les chiffres du gouvernement fédéral.

Les personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la COVID longue peuvent déposer des demandes d’aide sociale, de prestations d’invalidité et d’assurance. Ces retraits du marché du travail pourraient impacter sévèrement le marché du travail.

De plus, les personnes souffrant de COVID longue, mais restant en état de travailler, peuvent souffrir de stigmatisation dans leur milieu de travail.

Parmi ses 18 recommandations, le Dr Nemer suggère que le gouvernement fédéral surveille et intensifie l’amélioration de la ventilation dans les lieux de travail, les lieux publics et les écoles.

Aux États-Unis, près de la moitié (48 %) des travailleurs ont dû s’absenter du travail en raison d’une COVID longue, selon un rapport récent d’Inclusively, une plateforme de soutien de l’inclusion de la main-d’œuvre.